La lente croissance du nombre de femmes à des postes clé peut paraître étrange. Certes, les femmes ont récemment eu plus d'opportunités qu'auparavant mais le marché du travail reste encore très stéréotypé. Pourtant le niveau d'éducation des jeunes femmes est en moyenne plus élevé que celui des hommes. Dans notre culture occidentale actuelle, où l'égalité devrait être à la base de tout, la part des femmes ayant un poste et un rôle important ne devrait pas être à la traîne. Alors, où est-ce que le bât blesse ?
Une affaire culturelle
Selon le rapport "Les femmes au sommet", il s'agit avant tout d'une "affaire culturelle". La plupart des entreprises ne sont pas adaptées aux postes de direction pour femmes. De plus, celles-ci accordent souvent plus d'importance au travail à temps partiel alors que dans la plupart des entreprises, on est plutôt dans une optique de 38h/semaine. On évoque aussi un plus petit réseau, ce qui a pour conséquence un manque de soutien et de reconnaissance envers elles.
L'ambition des femmes joue également un rôle important mais elle diffère souvent d'un pays à l'autre. Toujours selon le rapport, il est fort probable que la femme soit également mise de côté pour sa peur du risque et de la concurrence. Ajoutez à cela les stéréotypes encore bien présents au sein des entreprises et il devient très difficile pour les femmes de se placer à des postes à hautes responsabilités.
Les femmes doivent s'imposer !
L'objectif de 30% de femmes à la tête d'entreprises est à peine atteint. Actuellement, seulement 8,3 % des entreprises le respectent. Le Conseil économique et social a donc examiné comment stimuler cette croissance: il est impératif de mettre la pression sur les entreprises, sous la forme d'un quota. C'est une idée qui existe depuis un certain temps, mais qui trouve de plus en plus de partisans.
De cette manière, on pourrait dans un avenir proche atteindre le quota de trois employés sur dix à des postes clé avec pour conséquence des conseils d'administration et de supervision beaucoup plus diversifiés
Des quotas sont déjà utilisés dans plusieurs pays européens. La Norvège a été le premier pays à l'introduire et les résultats sont positifs: le processus de croissance s'est accéléré. Cependant, dans les 10 pays qui comptent le plus de femmes à la tête des entreprise, on retrouve, par exemple, le Danemark et la Suède ; des pays qui n'utilisent pas de quota. Des questions telles que la flexibilité du travail, la réduction des frais de garderie ou de scolarité ou encore l'allongement du congé de paternité jouent un rôle prépondérant à cet égard... La route est encore longue mais le changement bat son plein !
Vous avez l'ambition d'occuper un poste de haut niveau ? Allez-y ! Si vous avez encore besoin d'un coup de main, nous vous proposons différents cours dans le domaine de la
gestion et du management !
blogShare